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Omega célèbre l’anniversaire de l’Alunissage

Omega célèbre l’anniversaire de l’Alunissage

Omega célèbre l’anniversaire de l’Alunissage

écrit par Michel PV

L’OMEGA SPEEDMASTER ET LE MONDE DE L’EXPLORATION SPATIALE

Véritable objet de fascination, l’OMEGA Speedmaster est plébiscitée depuis 50 ans par les astronautes et les agences spatiales. Cet objet « usuel » devenu l’une des plus célèbres montres au monde est associée aux plus grandes aventures humaines dans l’espace, ce qui lui a valu son surnom de « Moonwatch ».


En 1957, la Speedmaster a changé à jamais le visage des chronographes-bracelets. Lancé à l’origine dans la ligne Seamaster, ce chronographe affichait une échelle tachymétrique directement sur la lunette, une première mondiale qui consacra son statut d’icône parmi les icônes.

L’association de la Speedmaster à l’exploration spatiale date de 1962, lorsque des astronautes de la NASA, Walter « Wally » Schirra et Leroy Gordon « Gordo » Cooper, firent l’acquisition de leur première montre de vol : la Speedmaster deuxième génération, référence CK2998. Les astronautes utilisèrent ensuite leurs propres chronographes dans le cadre des missions spatiales du programme Mercury. La toute première Speedmaster à partir en mission spatiale fut la CK2998 de Schirra, lors de la mission Mercury-Atlas 8 (Sigma 7). 

Deux ans et demi plus tard, vers la fin du programme Mercury, les astronautes contactèrent le Directeur des opérations, Deke Slayton, pour lui demander de créer une montre destinée aux entraînements et, à terme, aux missions spatiales. Or, la NASA venait de décider de réévaluer et de repenser tous les équipements utilisés pour le programme Mercury dans l’optique des programmes Gemini et Apollo. Leur demande tombait donc à point nommé.

En septembre 1964, Slayton fit passer une circulaire interne insistant sur la nécessité de « disposer de chronographes particulièrement précis et résistants dans le cadre des missions Gemini et Apollo ». La note atterrit sur le bureau de l’ingénieur James Ragan, qui envoya alors une « demande de devis » pour des chronographes-bracelets et une fiche avec les spécifications requises à plusieurs fabricants. De toutes les marques contactées, seules quatre répondirent. James Ragan demanda à chacune d’entre elles de fournir trois montres. L’exemplaire de la demande adressée à OMEGA fut reçu par sa filiale de New York, qui proposa et livra trois Speedmaster de référence ST105.003.

Le programme de tests avait été mis au point dans le but de pousser les montres jusqu’à leur destruction. Les montres furent soumises à des températures de 71° C à 93 ° C pendant deux jours, puis congelées à -18° C. Elles furent également placées dans une chambre à vide chauffée à 93° C, puis soumises à un test consistant à les chauffer à 70° C pour immédiatement les refroidir à -18 ° C, non pas une fois, mais quinze fois de suite ! Pour la phase suivante, les montres furent exposées à une force de 40 G dans six directions différentes ainsi qu’à des hautes et basses pressions. Leur fonctionnement et leur capacité de marche ont également été testés dans une atmosphère contenant 93 % d’humidité et dans un environnement extrêmement corrosif composé à 100 % d’oxygène. Les montres ont dû supporter des niveaux sonores allant jusqu’à 130 décibels. Enfin, elles furent secouées avec des accélérations moyennes de 8,8 G. Une seule montre en est sortie indemne : la Speedmaster.

Pour avoir survécu à cette batterie de tests, la Speedmaster fut déclarée « homologuée pour toutes les missions spatiales habitées » en mars 1965. Trois mois plus tard, la Speedmaster effectua son premier voyage dans l’espace au poignet de Virgil « Gus » Grissom et John Young lors de la mission Gemini 3. Le 3 juin 1965, Edward H. White porta sa Speedmaster lors de la toute première sortie extra-véhiculaire de l’histoire réalisée par un américain au cours de la mission Gemini IV. 

Quatre ans plus tard, la NASA se préparait pour un nouvel objectif : le premier alunissage. L’équipage avait été soigneusement sélectionné, et Neil Armstrong fut choisi pour être le premier homme à marcher sur la lune. La NASA avait adopté les versions les plus récentes de la Speedmaster, à savoir la ST105.012 et la ST145.012, pour le programme Apollo, mais elle possédait encore en stock plusieurs modèles ST105.003 datant de la première commande, qui continuèrent d’équiper régulièrement les astronautes. 

Le 21 juillet 1969 à 2h56 GMT, Neil Armstrong sortit de la capsule Eagle pour devenir le premier homme à fouler le sol d’un autre monde. Buzz Aldrin fit de même quinze minutes plus tard, et la Speedmaster Professional devint la première montre portée sur la lune.

Après 45 ans et d’innombrables autres missions, la Speedmaster reste homologuée pour le vol et affiche un palmarès incomparable. D’ailleurs, aucune autre pièce d’équipement, et encore moins une montre, ne peut se targuer d’avoir été utilisée dans les programmes Mercury, Gemini, Apollo, Skylab, Soyuz, Salyut et Space Shuttle, ainsi que dans la station russe MIR et la Station Spatiale Internationale. La Speedmaster est la montre de l’espace par excellence, et c’est un fait incontestable.

  • LES 10 MODÈLES OMEGA SPEEDMASTER LES PLUS EMBLÉMATIQUES
  1. Omega Speedmaster – 1ère génération (1957)

L’OMEGA Speedmaster est un candidat légitime au titre de plus célèbre chronographe au monde. En tout état de cause, il s’agit sans aucun doute de celui qui a le plus marqué l’histoire. Choisi par les astronautes, testé et certifié par la NASA et porté sur la lune, l’OMEGA Speedmaster possède des références inégalées.

Tout a commencé incidemment en 1957, l’année où OMEGA a présenté sa gamme de montres professionnelles comprenant la Seamaster 300, la Railmaster et la toute première Speedmaster. Davantage conçue pour les plaisirs terrestres liés à la vitesse que pour les envolées spatiales, la Speedmaster originelle (référence CK 2915) s’adressait principalement aux amateurs de voitures, aux automobilistes et aux pilotes de course. Son échelle tachymétrique absolument inédite, placée à l’extérieur du cadran et du verre saphir pour s’intégrer au boîtier, vint s’ajouter à la longue liste de premières mondiales signées OMEGA. Animée par le légendaire calibre 321 à remontage manuel, sculptée par les lignes gracieuses de son design symétrique et parcourue par une puissante aiguille des heures de type Broad Arrow, la Speedmaster n’a pas tardé à battre des records de vente.

  • Omega Speedmaster – 2e génération (1959)

L’année 1959 a vu la présentation d’une nouvelle version de la Speedmaster : le modèle CK 2998. Les aiguilles originelles furent remplacées par des aiguilles Alpha, tandis que le boîtier symétrique et le calibre 321 furent conservés. La lunette tachymétrique fut également harmonisée pour donner naissance à la version en aluminium noir que l’on connaît aujourd’hui. La CK 2998 fut le modèle sélectionné en 1962 par les astronautes du programme Mercury, Walter « Wally » M. Schirra et Leroy G. « Gordo » Cooper. Schirra l’utilisa pendant la mission Mercury-Atlas 8 (Sigma 7), faisant de celle-ci la première montre OMEGA Speedmaster jamais portée dans l’espace, deux ans avant les fameux tests qui firent de la Speedmaster la montre officielle de la NASA pour toutes ses missions habitées.

  • Omega Speedmaster – 3e génération (1963)

La gamme Speedmaster connut un tournant décisif avec son développement suivant. Présentée en 1963 et animée par le calibre 321 à remontage manuel, la ST 105.003 est le modèle exact qui fut livré et testé par la NASA. Honorant une commande de chronographes passée en octobre 1964, le représentant d’OMEGA pour l’Amérique du Nord livra à la NASA le nombre de ST 105.003 Speedmaster souhaité, sans savoir exactement quelle serait leur utilisation et sans en informer le siège d’OMEGA à Bienne, en Suisse. Ces montres, ainsi que d’autres modèles de marques concurrentes, furent soumis à une série de tests pouvant être décrits sans exagérer comme les plus destructeurs jamais infligés à des garde-temps. Seul modèle encore en état de marche et parvenant à satisfaire aux spécifications requises à l’issue de ce traitement infernal, l’OMEGA Speedmaster devint la montre « officiellement certifiée » par la NASA pour ses missions spatiales habitées. Suite à ces essais probants, la NASA commanda d’autres exemplaires de la ST 105.003 et ses astronautes furent officiellement équipés de la Speedmaster. Celle-ci devint encore plus célèbre, lorsqu’elle fut portée à l’extérieur de la capsule spatiale par l’astronaute Edward White le 3 juin 1965 au cours de la mission Gemini 4, pour ce qui reste comme la toute première activité extra-véhiculaire de l’histoire astronautique américaine.

  • Omega Speedmaster Professional – 4e génération // Le modèle Speedmaster porté sur la lune, à l’origine du nom « Moonwatch » (1964)

Alors que la marque n’avait aucune connaissance de ce qui se tramait à Houston, la NASA ayant pris soin de n’avertir aucun fabricant à propos des tests de sélection, OMEGA s’employait à faire évoluer le design de la Speedmaster. Pour mieux protéger les poussoirs du chronographe et la couronne, OMEGA conçut un boîtier légèrement évasé, avec un côté droit élargi de manière à mieux recouvrir les éléments précités. Ce boîtier asymétrique devint dans le monde entier un trait caractéristique du design de la Speedmaster. Il fut introduit sur certains marchés sélectionnés en 1964 sur le modèle ST 105.012, assorti de la mention « Professional » sur le cadran, en référence à son importance au sein de la gamme professionnelle OMEGA. En 1967, la ST 105.012, rebaptisée ST 145.012, fut équipée d’un dispositif de fixation optimisé pour les poussoirs du chronographe, tout en conservant le calibre 321. Ce modèle qui a accompagné les astronautes sur la lune fut aussi le dernier à héberger le calibre 321, le mouvement qui s’était montré irréprochable lors des six alunissages, jusqu’au dernier en date, réalisé au cours de la mission Apollo 17.

  • Omega Speedmaster Professional Moonwatch (1968)

En 1968, un an avant que Neil Armstrong et Buzz Aldrin ne posent le pied sur la lune, OMEGA lança un nouveau mouvement qui fit date dans l’histoire de la Speedmaster. Ce nouveau modèle, doté de la référence ST 145.022, était animé par le calibre OMEGA 861, successeur du fameux calibre 321. Ce nouveau mouvement à remontage manuel, doté d’un design inédit, reflétait les progrès accomplis par OMEGA en matière de technologie horlogère. Bénéficiant également d’une production modernisée, le calibre OMEGA 861 a perduré. Régulièrement optimisé au fil des ans, il est toujours au cœur de la Speedmaster Moonwatch.

  • Omega Speedmaster Professional Mark II (1969)

Ce modèle représenta la première évolution notable par rapport au boîtier Speedmaster Moonwatch classique, marquant l’émergence d’une nouvelle génération Speedmaster dans le catalogue OMEGA. Lancé en 1969, il fut baptisé « Mark II » en référence à la deuxième génération de chronographes Speedmaster à remontage manuel. Décliné en plusieurs versions (acier inoxydable avec cadran noir, acier inoxydable avec cadrans « racing » et « yachting » gris et orange, plaqué or avec cadran doré et version rarissime en or jaune 18K) et animé par le calibre 861, le boîtier en forme de tonneau du chronographe Mark II, surnommé « Pilot Line », trouve ses origines dans un projet mené confidentiellement par OMEGA à l’époque : une version optimisée et renforcée de la Speedmaster conçue pour une activité extra véhiculaire sur la lune. L’une des versions de ce programme ambitieux, dont le nom de code était « Alaska », possédait un robuste boîtier arrondi avec des cornes encapuchonnées et une protection spéciale pour la couronne et les poussoirs. Lorsque le projet évolua, certaines des idées expérimentées donnèrent naissance au boîtier de type « Pilot Line », qui équipa la Speedmaster Mark II et la Flightmaster.

  • Le succès de la mission Apollo 11 célébré par une Speedmaster en or (1970)

Créé spécialement pour commémorer l’événement le plus important des temps modernes, ce modèle a été fabriqué à l’automne 1969, avec un premier tirage à 28 exemplaires. Frappée d’une inscription différente (« To mark man’s conquest of space with time, through time, on time ») et du nom du destinataire, la montre fut remise à chacun des astronautes de la NASA en activité à l’époque à l’occasion d’un dîner de gala organisé le 25 novembre 1969, au Warwick Hotel de Houston. Face au succès rencontré par ces montres, 1 014 exemplaires furent produits jusqu’en 1972.

  • Omega Speedmaster Professional « Snoopy Award Limited Edition » (2003)

Un modèle spécial tiré à 5 441 exemplaires numérotés pour célébrer le Silver Snoopy Award, décerné à OMEGA par la NASA pour sa contribution au succès du programme Apollo.

  • Omega Speedmaster « Apollo 13 Silver Snoopy Award » (2015)

En 2015, OMEGA a dévoilé la montre OMEGA Speedmaster « Apollo 13 Silver Snoopy Award ». Celle-ci rend hommage à cette mission historique et célèbre l’esprit d’équipe, la réactivité, l’ingéniosité et le courage qui ont permis au Commandant Jim Lovell, au pilote du module de commande Jack Swigert ainsi qu’au pilote du module lunaire Fred Haise de rentrer sains et saufs.

En y regardant de plus près, on note la présence de Snoopy, le fameux personnage de bande dessinée et mascotte de la NASA, sur le cadran et le fond de la montre. Un clin d’œil au Silver Snoopy Award décerné à OMEGA en 1970.

  1. OMEGA Speedmaster Dark Side Of The Moon « Black Black » (2015)

Inspirée par les incroyables découvertes spatiales effectuées par les astronautes de la NASA, la maison OMEGA lance en 2013 une montre spectaculaire qui interpelle les amateurs et collectionneurs d’horlogerie du monde entier : la Speedmaster Dark Side of the Moon en céramique. Alliant l’héritage spatial de la marque et son engagement en matière de qualité et d’innovation, cette collection OMEGA céramique se compose de neuf modèles stupéfiants, dont la Speedmaster Dark Side of the Moon « Black Black ». Ces montres élégantes incarnent la passion, l’esprit pionnier et la capacité d’OMEGA à anticiper les attentes du monde de l’horlogerie.

  • RETOUR SUR LES TEMPS FORTS DES EXPÉDITIONS LUNAIRES DE LA NASA

Les années 1960

La formule « C’était le meilleur et le pire des temps… », écrite par Charles Dickens tout juste un siècle avant les années 1960 en incipit de son roman historique Un Conte de Deux Villes, décrit parfaitement cette décennie.

Une époque marquée par de forts contrastes, avec d’un côté, une importante agitation politique et sociale, et de l’autre, des progrès scientifiques sans précédent ainsi qu’un intense foisonnement artistique.

Les années 1960 virent la guerre du Vietnam et le cortège de protestations qui l’accompagnèrent. Ce furent également les années Beatles et celles du Flower Power. Cette décennie fut marquée par l’assassinat de leaders politiques charismatiques, mais aussi par l’essor de mouvements de défense des droits civiques et humains. Les années 1960 furent décrites comme celles de la disparition de l’innocence et de la fin de la naïveté.

Le 12 septembre 1962, un président Kennedy tout feu tout flamme annonçait à l’assistance réunie à l’université de Rice (Texas) qu’avant la fin de la présente décennie, l’Amérique avait bon espoir d’envoyer un homme sur la lune et de le faire revenir sain et sauf sur Terre. Un défi on ne peut plus audacieux au vu des technologies de l’époque. Aujourd’hui encore, on a du mal à croire que moins de sept ans après ce discours, le formidable objectif du président était atteint.

Pour mettre en perspective la proclamation de JFK, il est utile de rappeler qu’il prononça ce discours seize mois seulement après le premier vol spatial habité américain et sept mois seulement après que John Glenn soit devenu le premier Américain à orbiter autour de la Terre. Aucun des quatre vols habités de la NASA n’avait duré plus de cinq heures et la NASA n’avait été créée que quatre ans plus tôt.

Lors du premier vol habité consécutif au discours présidentiel, l’astronaute Wally Schirra, qui avait compris la nécessité de disposer d’un chronographe dans l’espace, porta sa propre OMEGA Speedmaster au cours de la mission Mercury-Atlas 8 (Sigma 7) en octobre 1962.

Le lancement par la NASA de la capsule Faith 7 en mai 1963 mit un point final au programme Mercury. Cette même mission vit l’entrée en scène de l’OMEGA Speedmaster, qui venait d’être sélectionnée par la NASA pour équiper tous les vols habités. Un partenariat qui se poursuit à ce jour.

Le lancement de la capsule Faith 7 avec, à son bord, l’astronaute Gordon Cooper, fut malheureusement la dernière mission habitée de la NASA du vivant du président Kennedy.

John F. Kennedy ne vécut pas suffisamment longtemps pour voir son rêve se réaliser. Mais son défi avait stimulé l’imagination des populations du monde entier, et une équipe de visionnaires composée de scientifiques, de techniciens et d’astronautes s’employèrent à repousser les limites du possible.

Si les années 1960 sont caractérisées par nombre d’événements historiques, le premier alunissage occupe une place unique dans les annales du progrès technologique. Selon l’historien Arthur Schlesinger, « le 20e siècle restera, lorsque tout aura été oublié, comme le siècle où l’homme s’est affranchi de ses liens terrestres. » Et, ainsi que l’a souligné Stephen Urquhart, président d’Omega, « il le fit en portant une Speedmaster ».

GROS PLAN SUR QUELQUES MISSIONS

Mission Mercury XVIII (octobre 1962)

La capsule Sigma 7 de la mission Mercury 8 pilotée par l’astronaute Wally Schirra passa 9 heures, 13 minutes et 11 secondes en vol et opéra six orbites autour de la Terre. Schirra portait son Omega Speedmaster personnelle à l’extérieur de sa combinaison spatiale.

Mission Gemini IV (juin 1965)

Durant la mission Gemini 4 (mission pilotée par James McDivitt), l’astronaute Ed White fut le premier Américain à effectuer une sortie extra-véhiculaire. Sur les photographies de cet événement historique, on peut apercevoir nettement l’Omega Speedmaster sur la manche de sa combinaison spatiale.

Mission Apollo 11 (juillet 1969)

La mission la plus célèbre d’entre toutes : Apollo 11 se posa sur la lune et permit à Neil Armstrong et Buzz Aldrin d’explorer à pied l’environnement proche du site d’alunissage, tandis que Michael Collins, resté en orbite dans le module de commande, attendait le retour du module lunaire. Le chronographe Speedmaster devint ainsi la première montre jamais portée sur la lune.

Mission Apollo 13 (avril 1970)

Décrite comme un « échec réussi », la mission Apollo 13 fut annulée à la suite d’une explosion à l’intérieur du module de service pendant le trajet vers la lune. L’équipage trouva temporairement refuge à bord du module lunaire et retourna sur Terre à bord du module de commande après avoir effectué une révolution autour de la lune. L’Omega Speedmaster fut utilisée pour chronométrer précisément les temps de mise à feu des moteurs.

Mission Apollo 17 (décembre 1972)

Apollo 17 fut la dernière mission habitée sur la lune. Tandis que l’astronaute Ronald Evans était resté dans la capsule de commande, Gene Cernan et Harrison Schmitt (le seul géologue à avoir marché sur la lune) se livrèrent à des explorations approfondies et à des analyses scientifiques d’importance. Dernier homme à avoir foulé la surface lunaire, Cernan a expliqué qu’il attendait avec impatience ses successeurs et s’est dit prêt à céder avec plaisir le titre qu’il détient depuis plus de 40 ans.

La fin du programme Apollo

Si la mission Apollo 17 fut celle du dernier alunissage, elle ne fut cependant pas la dernière du programme Apollo : les capsules Apollo, conçues pour un équipage composé de trois hommes, furent en effet utilisées lors de quatre missions du programme Skylab entre mai et novembre 1973.

En juillet 1975, un module de commande Apollo fut utilisé lors de la mission Apollo-Soyouz, également appelée Apollo 18. Durant cette mission, Apollo s’amarra à la capsule soviétique Soyouz 19. Tant les astronautes que les cosmonautes portaient des chronographes Omega Speedmaster Professional.

Au total, vingt-quatre astronautes ont fait le voyage vers la lune et douze d’entre eux y ont posé le pied. Apollo 8 avait pour but d’opérer une orbite lunaire. Apollo 10 devait réaliser une phase de descente propulsée puis simuler un retour d’urgence en orbite. Enfin, Apollo 13, qui devait se poser sur la lune, n’y opéra qu’une orbite, utilisant l’effet de fronde de la lune pour assurer le trajet du retour vers la Terre. En définitive, aucune de ces trois missions n’alunirent.

Cette époque vit l’aboutissement de projets extraordinaires. Aujourd’hui, la Station spatiale internationale continue de témoigner que notre intérêt pour l’exploration spatiale n’a pas disparu.

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